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David Talerman reçoit Rebeca Valença, coach basée à Zurich, qui a accompagné plus de 1 200 candidats vers des postes compétitifs en Suisse et à l’international. Le décor est posé : l’économie suisse montre des signes de prudence dans l’industrie et la construction, la finance ralentit, mais le commerce et l’hôtellerie-restauration tiennent bon.


La question qui brûle les lèvres : peut-on travailler à Zurich sans parler allemand ? Oui, répond Rebeca, à condition d’évoluer dans des environnements internationaux et non « client-facing ». Pour servir la région DACH, l’allemand demeure un atout décisif. Côté rythme d’embauche, Zurich vibre : depuis mi-janvier, budgets débloqués, contrats signés, entretiens en chaîne.


Zurich, surtout, s’affirme comme pôle deep-tech. Rebeca cite la cybersécurité, l’IA appliquée, l’ingénierie et l’automation dans une logique de « résilience ». L’ETH irrigue l’écosystème, et l’implantation annoncée d’OpenAI et de DeepMind accélère encore la traction. Le quantique prend forme, plutôt à Bâle.


Pour s’insérer, la candidature en ligne ne suffit pas : la clé, c’est le networking par centres d’intérêt (crypto, data, IA, product…), dans les coworkings, labs et meetups. Beaucoup d’événements sont en anglais ; on y rencontre décideurs, recruteurs et pairs qui font avancer les carrières. Côté compétences, le marché valorise celles et ceux qui « appliquent » l’IA à leur métier et savent démontrer des gains concrets sur le CV.


Sur les méthodes d’embauche, Rebeca démonte un mythe : malgré les ATS, le tri reste largement manuel pour des raisons de conformité. Les délais s’étalent souvent sur 3-4 mois dans les structures traditionnelles, plus courts lorsque la pression business est forte (IPO, private equity, ouverture de marché). Pour les profils seniors, place au « reverse recruitment » : beaucoup de postes sont cachés, sensibles ou ultra-niche. On les décroche via chasse dédiée, advisory boards ou mandats d’experts, en activant les réseaux « alumni » des entreprises qui recrutent des profils similaires.


Vivre à Zurich ? Qualité de vie top, scène de meetups foisonnante et exigeante sans être agressive. L’intégration sociale peut demander du temps (langue, coût, mobilité des expats), mais l’ancrage local aide. Et l’on peut travailler pour Zurich en mode hybride depuis la Romandie. Pour trouver les bons événements : Meetup, Eventbrite, Luma… et la « House of AI » animée par Rebeca, dédiée aux usages concrets de l’IA.


En filigrane, un message simple : Zurich concentre la majorité des opportunités (avec Zoug), l’anglais peut suffire, mais c’est le réseau ciblé et l’IA appliquée qui font gagner la partie.



Je m'appelle David Talerman, je suis 𝗰𝗼𝗮𝗰𝗵 𝗲𝗺𝗽𝗹𝗼𝗶 et expatriation, et auteur de "Travailler et vivre en Suisse, 7ème édition" (éditions Gualino) et créateur de la plate-forme Swiss Mastery.
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