
Dans mon imaginaire, la victime de violences conjugales est isolée et dans une certaine précarité.
Elle parle peu, ne sourit pas ; elle s'efface au maximum.
Elle ne sort pas faire la fête.
N'a pas une belle carrière à afficher sur Linkedin
Sauf, que mon imaginaire se plante.
Les victimes de violences conjugales sont de tout âge, de tous les milieux et dotée de toute sorte de personnalité.
Dans le nouvel épisode du podcast the Patronne, j'ai reçu Eva Ngallé
Eva a une conviction personnelle sur le sujet : les agresseurs choisissent justement des femmes fortes. Celles qui les feront briller en société. Celles qui représentent un challenge à briser petit bout par petit bout.
Nous avons parlé des stéréotypes de la "bonne victime" car j'avais du mal à imaginer comment la femme pétillante que j'avais en face de moi avait pu être victime pendant de longues années de son conjoint violent. Nous avons aussi évoqué les différentes formes de violences.
Et les ressources qui existent pour s'en sortir.
Comment la violence a continué pour elle après la séparation car il fallait bien rester en contact pour gérer la garde alternée de son fils
Et ce qui l'a poussé à créer l'application Ti3rs ; un projet qui dévoile la femme entrepreneure et ambitieuse.
J'ai ressenti beaucoup d'émotions pendant cet échange ; autant d'admiration que de révolte.
Découvrez le projet d'Eva sur https://ti3rs.fr/a-propos/ et suivez Eva via https://www.linkedin.com/in/eva-ngalle/
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