Lire : un livre, une notice de médicament, d’un appareil électronique ou une consigne de sécurité. Écrire une liste de courses, signer un chèque ou même lire le carnet scolaire de son enfant : toutes ces petites tâches du quotidien évidentes pour certains cachent en réalité pour beaucoup d’autres, de lourds handicaps, dès lors que la lecture, l’écriture ou le calcul ne sont pas maîtrisés. C’est ce qu’on appelle l'illettrisme : autrement dit le fait pour une personne de ne pas maîtriser toutes ces compétences, malgré un passage par l’école. Selon des données de 2020, 47% des jeunes en Guyane ont une compréhension très faible en lecture. Et deux personnes sur cinq sont en situation d'illettrisme d’après l’INSEE. Depuis dimanche et toute cette semaine, se déroule la 11ème édition des Journées nationales d'action contre l'illettrisme : un coup de projecteur annuel pour libérer la parole sur l'illettrisme, afin d’en faire un vrai sujet de conversation publique. Pour en parler, Olivier Marnette est notre invité ce matin.

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