Show cover

« Les casse-pieds au travail : malchance… ou mécanique bien rodée ? »

On va commencer par lever un malentendu.

Quand je parle de casse-pieds au travail, je ne parle pas de personnages toxiques, ni de harceleurs, ni de psychopathes organisationnels.

Je parle de comportements ordinaires, du quotidien, parfaitement acceptables pris isolément, mais qui, dans un contexte professionnel, finissent par pourrir la dynamique.

Le collègue qui ,'e, a que pour 2 minutes mais qui vous fait perdre une demi-heure. Celui qui n'est pas pressé parce qu'il sera bientôt pensionné. Celui pour qui les diplômes, ça ne vaut pas l'école de la vie. Celui qui “veut juste réfléchir encore un peu”.

Des comportements normaux dans la vie courante, mais pénibles au travail.

Après trente ans de projets, j’ai appris une chose : ces comportements sont répétitifs, prévisibles, et surtout universels.

Même phrases. Même postures. Même effets.

On les retrouve partout : grandes entreprises, PME, administrations, start-ups “agiles”. Ce n’est pas une question de culture d’entreprise. C’est une question de nature humaine.

Et non, ces personnes ne sont pas méchantes. Elles sont souvent :

  • anxieuses,

  • mal positionnées,

  • plus en accord avec la réalité,

  • convaincues de bien faire,

  • ou simplement prisonnières de biais cognitifs très banals.

Le vrai problème, ce n’est pas la personne. C’est le comportement répété, et notre incapacité collective à le reconnaître comme tel au travail.

C’est exactement pour ça que j’écris 50 modèles de casse-pieds au travail. Un livre sur les petits travers ordinaires, adaptés au monde professionnel, qui finissent par produire des dégâts très concrets sur les projets, les équipes… et l’énergie de tout le monde. Je voulais pouvoir plus facilement les identifier, comprendre leur point de vue et leurs raisons et finalement, trouver les outils pour les gérer sans avoir envie de leur taper dessus.

Parce que en mettant des mots sur ces comportements du quotidien, on arrête de les subir, On passe de réactif à proactif. Et ça fait toute la différence.

Comprendre ces comportements, ce n’est pas juger les gens. C’est arrêter de faire semblant de ne pas les voir et apprendre à les gérer.

Et en entreprise, c’est déjà un énorme pas en avant.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.