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Que diriez-vous d’improviser, de laisser tomber la planification, l’organisation ? De vous en remettre à l’élan de l’instant, aux signes sur le chemin, aux rencontres et à la providence ? D’accepter de vous perdre pour mieux vous trouver ; perdre vos repères, lâcher vos habitudes et vous ouvrir à l’inattendu, le non balisé qui parfois confine à l’inimaginable ?

Que risquez-vous vraiment à renoncer aux plans ? Quelles possibilités ouvrez-vous à faire confiance ? Quels cadeaux recèlent les imprévus ?

 

Il ne s’agit pas de se laisser balloter au gré des courants, il s’agit de renoncer à définir le chemin par lequel vous allez parvenir à destination, accepter de vivre ce que vous désirez vivre sans savoir comment, sans rien fermer.

C’est un effort, un apprentissage, un apprivoisement pour nous qui sommes conditionnés à planifier nos journées, nos semaines, nos vacances, voire notre vie, à nous projeter loin devant, à nous prémunir, nous garantir, nous sécuriser, à calculer des risques et des statistiques, à régenter, contrôler, rentabiliser notre vie et celle des autres, humains et non humains, jusqu’à celle de la planète !

 

Lâcher la montre et le contrôle du temps pour revenir à un temps organique, reconnecter la sagesse de notre horloge interne.

Lâcher les cartes et systèmes de GPS pour revenir à notre guidance intérieure.

S’autoriser toutes les sorties de route, les approximations, les tours et les détours qui rendent le voyage tellement unique par les rencontres qu’ils permettent.

S’autoriser l’inefficacité, l’inexactitude, l’errance… Le chemin le plus vivant pour aller d’un point A à un point B n’est pas forcément la ligne droite !

Se laisser guider, non par un calculateur d’itinéraire extérieur mais par notre boussole intérieure, consciente au-delà de ce que nous pouvons appréhender.

Peut-être faudra-t-il nettoyer un peu les antennes pour capter avec plus de clarté les impulsions du vivant en nous ! Dépoussiérer les écoutilles subtiles ! Décoloniser nos imaginaires !

Et si nous (c’est-à-dire une part consciente de nous) savions parfaitement quel est le chemin ? Et si la clé était là, à portée de main ou plutôt à portée de cœur ? Saviez-vous par exemple que le cœur possède des neurones ? Et que ces neurones réagissent avant ceux du cerveau ? C’est ce que nous apprend l’étude des phénomènes de précognition que je trouve fascinants. Je pense en particulier à des expériences menées par différents chercheurs qui proposent à des sujets des images à caractère effrayant ou paisible projetées de manière aléatoires et enregistrent les stimulations physiologiques associées. Les signaux enregistrés témoignent de réaction 4 à 5 secondes avant qu’une image émotionnelle ne soit sélectionnée de manière aléatoire ! Et le cœur répond 1,3 secondes avant le cerveau !!! Il apparaît même que la réaction du cœur (il s’agit de potentiels électriques transmis via les neurones cardiaques) module la réaction cérébrale ! Et, encore plus intéressant, certaines pratiques, telle que la cohérence cardiaque par exemple, augmentent considérablement la capacité de réaction anticipée ; certaines études attestent de la mise en place de réactions de précognition 12 à 14 secondes avant manifestation chez des pratiquants expérimentés !

Que direz-vous alors d’aiguiser cette capacité intuitive que nous avons tous en… l’exerçant ! Tout simplement !

 

Envie de partager vos expériences d’improvisation ? Bienvenue !

Et je vous invite à commenter, partager, vous abonner… avant de vous dire à bientôt pour un prochain épisode estival !

 

Pour en savoir plus sur la retraite naturopathique L’Art de prendre son temps, c’est ici !


Crédit photo: jplenio1 sur Freepik