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« La convention pour la révolution populaire se veut être un corps qui porte en lui l’esprit de changement qui anime tout congolais sensé faire face à la mauvaise gouvernance du pays caractérisée par le détournement, la corruption. » Voici ce qu’on lit dans le communiqué de presse annonçant la création dudit mouvement politico-militaire à Kampala. Thomas Lubanga, qui en est l’initiateur, veut combler ce qu’il appelle « la démission scandaleusement flagrante de l’État dans sa mission régalienne d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens en province de l’Ituri ». La Convention pour la révolution populaire (CRP) est apparue comme un nouvel acteur armé dans cette constellation des groupes présents en Ituri. Néanmoins, Lubanga est un ancien seigneur de guerre de la région, condamné par la Cour pénale internationale (CPI) à une peine de 14 ans de prison, avant d’être libéré en 2020. Quelles sont les réelles motivations pour la création de la CRP ? Et bénéficie-t-elle du soutien de l’Ouganda ?


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