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Avant de vous présenter mon invité, je tenais à m’excuser auprès de vous qui m’écoutez pour le rythme complètement décousu de mes publications depuis quelques semaines. Le coronavirus chamboule tout. Je ne peux pas vraiment vous donner de la visibilité alors que je n’en ai pas moi-même et il n’est pas simple d’organiser des interviews avec le protocole sanitaire qui me semble être approprié. Aussi, je m’imagine parfois mal interviewer des personnalités qui sont aujourd’hui accaparées par la survie de leur entreprise, je pense à tous ceux qui galèrent dans le monde de la restauration au sens large. Ils ont bien d’autres choses à penser, qu’à mes petites questions. Je publie donc dès que je peux et vous remercie pour votre fidélité. 

Je reçois aujourd’hui un chef pâtissier, mais qui est aussi chef cuisinier. Il est l’inventeur des desserts en verrine et il est selon Joël Robuchon « l’un des plus doués et les plus modernes de son temps ». J’ai bien sûr nommé Philippe Conticini. L’immense pâtissier revient sur son parcours tout naturellement. Sur la naissance du goût et son histoire de la créativité. Sa carrière est pour le moins semé d’embûches, mais toujours remplie de lumière. Philippe se livre à coeur ouvert sur ses blessures personnelles, son poids ; la résilience enfin, alors qu’il a survécu à un an et demi d’hospitalisation et de soins intensifs. Et puis vous apprendrez que Philippe est l’un des seuls à pouvoir se targuer d’avoir dit non aux plus grands chefs 3 étoiles. Vous saurez pourquoi dans cet épisode. 

Désolée pour la qualité du son, nous avons enregistré dans le labo du chef. Allez, je vous souhaite une excellente écoute. Merci pour vos notes 5 étoiles sur Apple Podcasts, ça m’aide énormément à faire connaître le podcast et ça me touche beaucoup. Et n’hésitez pas à le dire au chef sur les réseaux sociaux si l’épisode vous a plu, et même ému. Ça pourrait bien être le cas…


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