Par an, en France on produit le poids de 84 Tours Eiffel de déchets électroniques et électriques. Face à ces déchets, on ne sait jamais trop comment agir. Se séparer de nos smartphones, ordinateurs ou objets connectés n’est pas anodin. Et au vu de leur quantité grandissante, il est important de rappeler quelques points sur leur fin de vie.
Le recyclage des appareils électroniques n’est encore que peu développé. Avec environ 70 matériaux dans un smartphone, combinés à des substances toxiques, le processus de recyclage est long, coûteux et peu optimisé. Par conséquent, seuls 20% de nos petits appareils électroniques sont recyclés sur le sol français.
La filière recyclage a pour ambition de s’améliorer, mais cela prendra du temps. Pour le moment, la fin de vie de nos appareils ne permet pas de limiter leurs impacts environnementaux. Cependant, des solutions existent avec l’économie circulaire.
La revente, le don ou le réparage sont des solutions adaptées pour limiter notre impact, pour le plus grand plaisir de notre planète. Ces gestes permettent d’allonger la durée de vie de nos appareils, au lieu de les envoyer directement à la phase de recyclage. À l’heure actuelle, allonger la durée de vie de nos appareils est le geste le plus efficace pour lutter contre la pollution numérique.
Permettre le reconditionnement de son appareil est également intéressant sur le plan social démocratisant ainsi l’accès aux appareils. L’économie circulaire a des bénéfices pour celui qui revend, répare ou achète un appareil de seconde main.
Quelques solutions pour se séparer de ses DEEE et s’informer :
- https://jedonnemontelephone.fr/
- https://agirpourlatransition.ademe.fr/particuliers/maison/faire-dechets
- https://longuevieauxobjets.gouv.fr/
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