Après une première partie de Masolo Ya Kati, intitulée La guerre à l'Est et les violences basées sur le genre en RDC, ce nouvel épisode aborde la question de l'accès à la justice pour les femmes en RDC. 

Il est présenté par Alice Viollet, responsable de programme du Groupe d'étude sur le Congo et  Léah Guyot, associée de programme au sein de l'équipe Pathfinders Justice du CIC.

Contexte - La soixante-huitième session de la Commission de la condition de la femme, axée sur le thème « Accélérer la réalisation de l'égalité des sexes et l'autonomisation de toutes les femmes et les filles en s'attaquant à la pauvreté et en renforçant les institutions et le financement dans une perspective de genre », s'ouvre cette semaine à New-York. Dans ce contexte international où des efforts apparents sont déployés pour promouvoir les droits des femmes, nous constatons que les avancées concrètes sont parfois dérisoires.

Le genre est parfois négligé dans les discussions et la représentation équitable des genres dans les documents officiels est délaissée. C'est dans cette dynamique complexe que nous nous entretenons aujourd'hui avec Anny Modi, spécialiste de ces questions, née en République démocratique du Congo.

Elle est la cofondatrice et directrice exécutive de l'ONG AFIA MAMA, signifiant « santé de la femme », une organisation dédiée à l'amélioration du bien-être des femmes. Anny Modi est une militante féministe, spécialiste des droits des femmes, de la justice, du leadership et du développement. Elle est également lauréate du prix Franco-Allemand des Droits de l’Homme 2023.

Anny Modi, bonjour et merci d'avoir répondu à notre invitation

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