
« Il faut imaginer Sisyphe heureux » s’est exclamé le président Emmanuel Macron, à propos de ses relations avec l’Algérie et le Maroc, faisant allusion au 4ème chapitre du Cycle de l’absurde d’Albert Camus (1942), où ce dernier emprunte la formule ironique du philosophe japonais Kuki Shùzô
Était-ce une simple pédanterie ? Ou bien le président français « s’identifie-t-il à une punition à accomplir, à laquelle il parvient malgré tout à trouver du bonheur, en la considérant comme une fin en soi » ?
Est-ce que la fin en soi est d’empêcher l’union du Maghreb, tel que l’a programmé le Général De Gaulle, en corrompant le FLN en 1962 pour qu’il accepte des terres marocaines, et les essais nucléaires, chimiques et bactériologiques jusqu’en 1978 ? Est-ce que la fin en soi est d’empêcher en général la paix en Afrique ?
Et qu’est-ce qu’il faut mettre dans le chemin de croix, le rocher à pousser sans cesse au sommet de la montagne, pour y parvenir ?
« Réarticuler une autre voie », dit le président de la Gaule.
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