
Rédigé par Hajar DEHANE le Mercredi 23 Juillet 2025
Le Portugal rejoint les soutiens du Plan marocain d’autonomie pour le Sahara, qualifié de “solution la plus crédible” pour un règlement durable du conflit.
Sahara marocain : Après la Macédoine du Nord, le Portugal rejoint le camp du réalisme
Chaque jour qui passe semble donner raison au Maroc. Après la Macédoine du Nord en début de semaine, c’est au tour du Portugal, membre fondateur de l’Union européenne et acteur influent sur la scène diplomatique, de déclarer officiellement son soutien au plan d’autonomie proposé par le Royaume du Maroc pour mettre fin au conflit du Sahara.
Lors d’une déclaration conjointe publiée à l’issue d’une rencontre de haut niveau entre responsables portugais et marocains, Lisbonne a affirmé “son plein soutien à l’initiative marocaine d’autonomie comme la base la plus sérieuse, crédible et constructive pour le règlement de ce différend régional”.
Ce soutien ne tombe pas du ciel. Depuis plusieurs années, les relations maroco-portugaises connaissent un renouveau politique, économique et culturel. La coopération dans les énergies renouvelables, la gestion des flux migratoires et la transition numérique témoigne d’une convergence de vues stratégique. L’appui de Lisbonne à la marocanité du Sahara renforce encore davantage cette alliance naturelle, au moment où les deux pays se préparent ensemble, avec l’Espagne, à organiser la Coupe du monde 2030.
Dans les faits, le Portugal se joint à une vision euro-méditerranéenne fondée sur la paix durable, la sécurité régionale et le codéveloppement. En reconnaissant le Plan d’autonomie marocain comme seule base réaliste, Lisbonne pousse aussi Bruxelles à dépasser l’ambiguïté diplomatique dans laquelle elle s’est longtemps enfermée.
Un message clair à l’Est
Pour Alger et ses relais diplomatiques, le réveil doit être douloureux. L’axe Rabat-Lisbonne ajoute une pierre à l’édifice international de soutien croissant à la solution marocaine. La multiplication des soutiens officiels, de Washington à Bucarest, de Dakar à Belgrade, isole de plus en plus la thèse séparatiste portée par le Polisario et son parrain algérien.
L’heure n’est plus aux rêves d’indépendance fictive, mais à des solutions concrètes. Et la proposition marocaine d’autonomie, sous souveraineté nationale mais avec des garanties démocratiques et culturelles reconnues, apparaît désormais comme l’option la plus sérieuse, y compris aux yeux des partenaires européens.
Une diplomatie marocaine en mouvement
Le succès diplomatique enregistré par le Maroc n’est pas le fruit du hasard. Sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la diplomatie marocaine a su conjuguer constance, ouverture et fermeté sur ses fondamentaux. En renforçant ses alliances stratégiques, notamment en Europe du Sud, Rabat parvient à modifier en profondeur les équilibres diplomatiques autour du dossier saharien.
Ce nouvel appui du Portugal vient couronner une séquence réussie pour le Maroc. Chaque nouvelle voix qui s’élève pour soutenir le Plan d’autonomie est un pas de plus vers une reconnaissance internationale de fait de la souveraineté marocaine sur ses provinces sahariennes.
Vers une fin de partie diplomatique ?
L’adhésion du Portugal au plan d’autonomie marocain confirme que la solution portée par Rabat gagne du terrain, y compris dans des pays traditionnellement prudents. En choisissant la voie du réalisme, Lisbonne rejoint une coalition de pays convaincus que seul un compromis crédible peut mettre fin à ce conflit artificiellement prolongé.
À l’Est, où le soutien au séparatisme reste encore vivace, le sommeil ne peut être paisible. Car l’Histoire est en marche et elle semble prendre le chemin du sud, celui du Maroc et de ses alliés.