
Nouvel épisode des Échappées du Leadership, enregistré avec Alexandre Dana, fondateur de LiveMentor et des éditions @23heures59editions.
Dès les premiers pas, dans les 𝓪𝓵𝓵é𝓮𝓼 𝓭𝓾 𝓙𝓪𝓻𝓭𝓲𝓷 𝓭𝓾 𝓛𝓾𝔁𝓮𝓶𝓫𝓸𝓾𝓻𝓰, le ton était donné : 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐫𝐲𝐭𝐡𝐦𝐞, 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐫 𝐝’𝐚𝐢𝐫… 𝐞𝐭 𝐥𝐚𝐢𝐬𝐬𝐞𝐫 𝐥𝐚 𝐩𝐞𝐧𝐬é𝐞 𝐬’𝐨𝐮𝐯𝐫𝐢𝐫.
Alexandre l’exprime avec une clarté qui désarme : « 𝐿𝑎 𝑚𝑎𝑟𝑐ℎ𝑒 𝑓𝑎𝑣𝑜𝑟𝑖𝑠𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑒𝑛𝑠é𝑒 𝑑𝑖𝑣𝑒𝑟𝑔𝑒𝑛𝑡𝑒 ; 𝑙𝑎 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑠𝑠𝑖𝑠𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑜𝑝𝑡𝑖𝑚𝑖𝑠é𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑝𝑒𝑛𝑠é𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑣𝑒𝑟𝑔𝑒𝑛𝑡𝑒. »
Dans un monde où notre cerveau doit absorber chaque jour l’équivalent de 🅓🅘🅧-🅗🅤🅘🅣 journaux papier, ce n’est plus une intuition : c’est un enjeu de santé public et de performance.
En avançant, la conversation a pris ce tempo particulier qu’offre la marche : précis, calme, disponible.
On a parlé de s𝐮𝐫𝐜𝐡𝐚𝐫𝐠𝐞 𝐜𝐨𝐠𝐧𝐢𝐭𝐢𝐯𝐞, 𝐝𝐞 𝐜𝐫é𝐚𝐭𝐢𝐯𝐢𝐭é é𝐭𝐨𝐮𝐟𝐟é𝐞 par la sur-sollicitation, et de ce qu’il faut parfois protéger pour retrouver de vraies idées.
« 𝐼𝑚𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑑’𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑑𝑒 𝑏𝑜𝑛𝑛𝑒𝑠 𝑖𝑑é𝑒𝑠 𝑠𝑖 𝑜𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑜𝑙𝑙𝑖𝑐𝑖𝑡é », dit Alexandre.
Derrière cette phrase, un fil directeur : 𝐥𝐚 𝐬𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐚𝐢𝐧𝐞𝐭é 𝐝𝐮 𝐭𝐞𝐦𝐩𝐬.
Se sentir propriétaire de son temps, ralentir volontairement, laisser le long terme reprendre sa place.
Dans son quotidien d’entrepreneur, ce n’est pas qu’une théorie
Il refuse certains outils internes qui créent de la 𝐟𝐚𝐮𝐬𝐬𝐞 𝐮𝐫𝐠𝐞𝐧𝐜𝐞, parce qu’ils é𝐜𝐫𝐚𝐬𝐞𝐧𝐭 𝐥’𝐚𝐭𝐭𝐞𝐧𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐚𝐛î𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐜𝐞𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭.
Nous avons aussi évoqué "𝐋𝐚 𝐜𝐡𝐚𝐢𝐬𝐞 𝐭𝐮𝐞", (La chaise tue) ce livre coécrit avec Victor Fersing basée sur une étude approdondie de deux ans qui montre à quel point la sédentarité détériore notre santé… et notre capacité cognitive.
Ce que cette marche m’a confirmé, c’est qu’un 𝐥𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫𝐬𝐡𝐢𝐩 𝐯𝐢𝐯𝐚𝐧𝐭 se joue dans ces ajustements simples mais décisifs : 𝐜𝐫é𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐥’𝐞𝐬𝐩𝐚𝐜𝐞, 𝐫𝐚𝐥𝐞𝐧𝐭𝐢𝐫, 𝐩𝐫𝐨𝐭é𝐠𝐞𝐫 𝐬𝐚 𝐪𝐮𝐚𝐥𝐢𝐭é 𝐝’𝐚𝐭𝐭𝐞𝐧𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐞𝐭 𝐚𝐜𝐜𝐞𝐩𝐭𝐞𝐫 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐥𝐚𝐫𝐭é 𝐚𝐫𝐫𝐢𝐯𝐞 𝐫𝐚𝐫𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧.
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