
C'est un principe indiscutable, presque une évidence en travail social. L'accompagnement des personnes nécessite du temps et de la continuité. Et donc, de la part des professionnels, de l'engagement et de la stabilité.
Or, ces dernières années, les professionnels se font rares, difficiles à recruter. Le turnover s'aggrave et le recours au CDD et à l'intérim est progressivement, mais sûrement, devenu la norme dans les structures, avec toutes les difficultés qui l'entraînent.
La faute à qui ? Sans aucun doute aux conditions de travail qui se dégradent, aux salaires insuffisants, et à l'absence de reconnaissance.
Cela tient-il aussi à l'immaturité de professionnels entrés trop jeunes dans le métier, ou encore aux attentes supposées de cette génération qu'on appelle la " Gen' Z ", dont le rapport au travail serait différent ? Peut-être. Le fait est que l'engagement sur le long terme n'est plus l'évidence qu'il a pu être dans le social.
Élisa, éducatrice spécialisée - actuellement en cours de VAE pour obtenir un diplôme qu'elle n'a pu décrocher en fin d'études - a fait ce choix pour le moment de n'exercer que dans le cadre de remplacements, plus ou moins long. À 24 ans, c'est la pratique qui lui convient, pour plusieurs raisons. Elle a bien voulu nous expliquer lesquelles, avec le souci de déconstruire les préjugés et de montrer que l'engagement au travail n'est pas toujours là où on le croit et peut prendre diverses formes au cours de la vie professionnelle.
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