"Ouvrir une galerie, c'est se choisir des axes, des points de vue, une atmosphère, un climat particulier. Ce que je sais déjà, c'est que la galerie est une manière de continuer le travail que je mène en tant que comissaire d'exposition indépendante, soutenir des artistes auxquels je crois, travailler en étroite collaboration avec elles, les suivre, montrer ceux que j'aime, savoir en parler. Existons avec l'indispensable part d'imprévu, laissons nos espérances et nos obsessions confuses faire leur chemin et voyons comment nos goûts et nos expériences respectives nous guident et forgent des fantaisies qui nous ressemblent."
Ce sont les propos d'Isabelle Alfonsi et de Cécilia Bécanovic, toutes deux fondatrice de la galerie Marcelle Alix, une galerie d'art contemporain au rayonnement international qio défend un art plurieur et est situé dans le 20ème arrondissement de Paris, dans le quartier de Belleville depuis 2009.
Aujourd'hui, c'est Isabelle Alfonsi que je reçois au micro rouge des PassionariArts. Mais pourquoi elle ? Les galeristes femmes sont pourtant nombreuses.
Seulement chez Les PassionariArts, ce sont les engagements féministes qui nous intéressent. En plus de son métier de galeriste, Isabelle est aussi théoricienne de l'art et autrice du livre Pour une esthétique de l'émancipation publié aux éditions B42 en 2019.
Ensemble, nous parlerons de ses combats et de comment elle conjugue ses engagements avec son métier.
Dans cet épisode :
- Qui est Marcelle Alix ?
- Le complexe d'infériorité vis-à-vis des artistes
- Allier sensibilité artistique et sens commercial
- Déployer une pensée de l'art par le prisme du féminisme
- Le rôle des critiques et institutions
- L'art Queer
- Les lunettes de genres
- L'oeuvre pour aller au delà des mots
Tous les détails, références et ressources des épisodes sont disponibles sur le site www.lespassionariarts.com
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