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Imagine un employeur qui te demande comment tu vas alors que tu es hospitalisé•e en psychiatrie
C’est exactement ce qui s’est passé pour Sonia. Pourquoi ? Parce qu’elle a eu le courage de lui parler de sa santé mentale juste après avoir été diagnostiquée bipolaire de type 2.

Ce diagnostic récent fait suite à un burn-out mais Sonia vit aussi avec le trouble anxieux généralisé (TAG) depuis son enfance. Petite, elle était déjà accompagnée des « peurs d’adultes » comme elle le décrit et ni l’adolescence ni l’âge adulte n’ont eu le mérite de les estomper.

Le courage, Sonia en a fait preuve à maintes reprises, notamment lorsqu’elle a élaboré un plan de prévention suicide pour elle-meme et son entourage. Un plan qui vise à identifier les signes d’un épisode maniaque ou d’une crise d’angoisse afin d‘éviter un passage à l’acte.

Sa connaissance de ses propres troubles l’ont amené à s’engager aux travers des réseaux sociaux et auprès  de l’association Suisse @stopsuicide parce que « aider les gens ça m’aide aussi » confie-t-elle dans cette interview où on parle de santé mentale avec autant de naturel que de ce qu’on a mangé la veille.

Bien que stabilisée pour le trouble bipolaire, l’anxiété généralisée se montre quant à elle plus difficile à dompter Elle s’immisce dans les petites comme dans les grandes choses de la vie.

Mais pour une anxieuse qui angoisse à l’idée de vivre sans anxiété elle a quand même appris à l’accepter et rien que pour ça son témoignage peut vraiment t’inspirer !


143 : @lamaintendue (CH)
147 : @projuventute (CH)
3114 : numéro national de prévention au suicide (FR)


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