Dans ce court essai aussi vivifiant qu’indispensable pour l’esprit critique, Géraldine Muhlmann met en garde contre le point selon elle le plus inquiétant de l’espace public médiatique contemporain : sa tendance à maltraiter les « faits ». Sans céder à la démagogie, elle répertorie et analyse cette situation ô combien dangereuse pour nos sociétés démocratiques. En effet, à travers l’oubli ou la distorsion des « faits », c’est l’oubli d’un rapport au monde à la fois sensible et partageable qui est en cours, rien de moins que celui qui a produit le journalisme moderne.
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