
Ignorant les symptômes d'une crise d'angoisse, j’ai d’abord cru à une crise cardiaque ou un AVC, j’ai donc foncé aux urgences. L’épisode explore le manque de sensibilisation et d’information autour des attaques de panique, et comment cela a influencé l’évolution de mon agoraphobie.
Les grandes étapes de cet épisode :
Mon premier réflexe : une consultation aux urgences
Suite à une attaque de panique intense, je décide de me rendre à la permanence médicale d’urgence, pensant à un problème grave de santé physique.
Le médecin de garde, après une rapide consultation de cinq minutes, me prescrit des benzodiazépines sans me donner plus d’explications.
La découverte sur Google
Désemparée, je cherche des réponses en ligne et découvre que les benzodiazépines (Lexomil) sont utilisées pour gérer l’anxiété, mais qu’elles ne traitent pas la cause.
Je comprends qu’une consultation chez un psychologue est nécessaire, mais qu’il me faudra attendre plusieurs semaines avant de pouvoir en voir un.
Le manque d’information et ses conséquences
Cette période d’attente a renforcé ma peur de sortir seule et a solidifié des stratégies d’évitement qui ont contribué au développement de mon agoraphobie.
Je pose la question : pourquoi les médecins ne prennent-ils pas le temps d’expliquer la nature de ces crises aux patients, ou de fournir une brochure pédagogique ?
Un témoignage pour sensibiliser
Des années plus tard, je réalise que cette expérience aurait pu être différente si j’avais eu accès à une information claire et rassurante dès le départ.
Je partage aussi l’histoire d’un collègue qui a vécu une situation similaire, pour montrer que ce manque de prise en charge claire persiste encore aujourd’hui.
La leçon clé : l'importance d'informer les patients
Les attaques de panique sont fréquentes et, si elles sont mal comprises, elles peuvent mener à des comportements d’évitement qui aggravent la situation. Une meilleure information pourrait permettre aux patients de mieux comprendre ce qu’ils traversent et de réagir de manière plus appropriée.
Anecdote : Mon expérience et celle d'un collègue
Je compare ma situation à celle d’un collègue qui, malgré des crises répétées, n’a jamais reçu de diagnostic clair ni d’explication. Cela démontre un manque de sensibilisation persistante dans le domaine médical, même aujourd’hui.
Conclusion :
Il est crucial que les patients reçoivent des informations claires lorsqu’ils vivent des attaques de panique, pour éviter de tomber dans un cycle d’évitement et d’aggravation de leurs symptômes. Une meilleure collaboration entre les professionnels de santé et les patients est nécessaire.
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