Dans un cocon ardéchois, une femme choisit la discrétion et la douceur pour traverser la tempête.
Louise m’avait écrit sur Facebook pour m’ouvrir sa porte. Un soir de décembre, nos chemins se croisent enfin, dans son cocon ardéchois. Une veillée musicale au coin du feu, un lever de soleil rose orangé sur le Vercors, et cette sensation fulgurante de gratitude.
Quelques heures plus tard, les micros s’allument. Face à moi, une femme au large sourire et des yeux pétillants malgré l'épreuve qu'elle vient de vivre ces dernières mois.
À 59 ans, Louise apprend qu’elle est atteinte d’un cancer du côlon droit, stade 4, avec des métastases au foie. Aujourd’hui, après douze cures de chimio, une thermoablation et une colectomie, elle respire à nouveau. Mais ce qu’elle partage ici va bien au-delà du corps : c’est une manière d’habiter le monde malgré l’épreuve, de choisir ce qu’on montre, ce qu’on protège, ce qu’on honore.
Dans cet épisode, Louise — lumineuse, discrète, résolue — nous raconte pourquoi elle a choisi de vivre sa maladie dans une grande confidentialité. Pour préserver son énergie, sa dignité, et ne pas devenir « l’objet malade ». Elle parle de son cercle choisi, de la puissance de l’intime, de ses enfants, de ce qui compte et de ce qu’elle souhaite alléger.
Louise est une artisane du quotidien. Une créatrice d’espaces, d’harmonie, de silence fertile. Elle nous offre un récit à la fois tendre et empreint de force tranquille.
Une escale sonore hors du temps.
Ressources citées :
Les Quatre Accords toltèques : Miguel-Ruiz
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