Les contes, comme les récits traditionnels et les romans, mettent en scène des héros qui quittent la sécurité de leur environnement pour une quête, des aventures, des découvertes, dont le sens s’avère « initiatique ». Le terme nous parle de commencement. Il faut comprendre surtout la fin d’un précédent parcours pour en ouvrir un nouveau et y découvrir forces et ressources pour le déroulement de la nouvelle vie qui s’offre au sujet. Avec quelles armes, quelles connaissances peut-il aborder ce que le futur lui offrira peut-être, s’il est capable de l’affronter ? Vivre c’est à tout moment quitter un passé révolu pour aborder l’inconnu de l’a-venir. Ceci n’est pas sans occasionner des épreuves. L’abandon des sécurités anciennes, l’angoisse et le désarroi de l’inconnu des premiers pas. Il faut subir les errances et rencontrer sur le chemin les aides qu’il faut savoir écouter. Les conseils qu’il faut savoir appliquer. Les réponses, les remèdes, les trésors qu’il faut savoir découvrir et apprécier à leur juste valeur. Les mystères qui confrontent avec l’inconcevable et l’incertitude. Comme le dit Jung la voie initiatique est antique et intemporelle et le processus d’individuation est une voie.

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