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Dans une période où l’ostéopathie est parfois clouée au pilori, Christian Defrance de Tersant s’impose comme un fer de lance du model ostéopathique issu des traditions de Still, Sutherland et autres Becker. Tour à tour élève, assistant et disciple de Viola Frymann, Christian Defrance dispense depuis plus de 50 ans ces idiomes. Il se veut garant mordicus de l’esprit Stillien et se fait l’écho, dans une jactance des plus élégantes d’un langage figé dans la splendeur de son histoire et de son expérience. La maitrise de l’art de soigner n’est pas simple et mérite de conserver les principes fondateurs. Voilà le défi que Christian Defrance tente de relever dans chacune de ses formations ou de ses interventions aux quatre coins de l’Europe.

 

D’aucuns disent que l’ostéopathie dogmatique de se littéraire de formation est d’un autre temps à l’image du français de Molière se substituant à l’arrivée de l’écriture (bien-pensante) inclusive.

 

Était-ce mieux avant? Sommes-nous dans une nostalgie aveuglante et rassurante?  Va-t-on dégasconner par un nouveau model l’ostéopathie qui doit son succès aux Schooley, Magoun, Brookes, Peyralades, Queguinier, Peyrière, Fryman, et consorts, tous maîtres de Defrance ? tentative de réponse dans ce podacast.

 

Chers confrères, chers amis que ferons-nous de son enseignement, de ce concept de «mécanisme respiratoire primaire» qualifié parfois de baroque ou, au contraire de prédicateur ? Mirage ou Métonymie? 

Se faisant de plus en plus « vox populi », l’heure est à la reconnaissance médicale. L’évidence based practice s’impose comme modèle alternatif et dominant. Mais pas de place aux doutes pour Christian Defrance, le model Sutherlandien des os crâniens trouvera un jour ses lettres de noblesse dans une science kafkaïenne, terrifiée par l’idée que la main de l’ostéopathe et son ressenti peuvent être la clé dans l’art de soigner. 

 

Se définissant comme « médecin ostéopath » (sans « e ») au sens du « chemin », Christian Defrance illustre ce génie du touché ostéopathique et incarne cet art de soigner. 

 

Cher ami, cher Christian, toi qui manipules d’autant l’ossature que le verbe, je te remercie pour ton franc parlé, et l’engagement fort de tes convictions. Tu nous offres un point de vue tranché riche de tes rencontres et de tes expériences.

 

Merci pour la transmission de ce vécu. Il nourrit le chercheur en quête de rationalité qui, se saisissant des sujets contemporains de santé, par le prsime qui lui convient, garde un devoir de mémoire. Mémoires que tu nous contes si bien.

Et comme dit le poète : La mémoire est à l’homme ce que le temps est à l’existence.




Je vous invite à regarder les photos et vidéos de l’interview publiées sur mon compte Instagram @gregory_planet.


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