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Pour cette semaine de la Toussaint, un peu particulière 2020 oblige, j’ai choisi de vous faire rentrer dans l’univers de Sandra. Notre première rencontre, si elle était probablement banale pour elle, ne l’était pas pour moi. C’était il y a 6 ans, et je venais de perdre mon papa. Inimaginable alors de lui penser une cérémonie religieuse, lui qui avait autant de lien avec les dogmes que moi avec les extras-terrestres. J’aurais eu l’impression de le trahir si son dernier adieu était habillé de psaumes et de textes lithurgiques. Mais heureusement, il y a eu Sandra, elle venait de lancer son activité d’officiante de cérémonies laïques. C’est elle qui a pris en charge ce moment délicat, avec beaucoup de douceur et de finesse. 

Avec Sandra nous avons parlé de la mort évidemment, mais surtout de la vie. Car ce sont les vivants qui affrontent la mort, l’absence et le vide. Cet épisode a été enregistré au début de l’été, quand tout allait mieux. Et j’ai commencé par lui demander comment elle avait vécu cette période de confinement, où beaucoup ont été en privé d’adieux. 

Nous avons parlé de la difficulté de ne pas pouvoir faire ses adieux durant cette crise du Covid (3'38), de la nature particulière des cérémonies laïques (6'25), de son enfance et de son parcours (12'26), des premières céremonies (17'17), de la difficulté à gérer certaines morts violentes (18'15), de sa grand-mère médium (22'22), de sa carrière de journaliste (27'17), de l'envie d'indépendance (32'10) , de la notion de paresse qui colle si mal à l'indépendance (38'00),  de son combat contre le cancer et de la précarité de l'indépendant face à la maladie (38'54), son regard sur la mort (44'02), la concurrence  dans le métier(45'51) et enfin d'audace (49'28)!


Et si le sujet vous intéresse, Sandra Widmer Joly a également écrit un guide sur la mort.


Ce podcast est né pendant la crise du coronavirus, et il a vu le jour grâce à une campagne de crowdfunding. Parmi les très généreux donateurs, j’aimerais en citer deux. 

Le premier, tient à rester anonyme. Ce chef d’entreprise établi à Genève, je le cite « a pris conscience de plein fouet, non seulement de la précarité des indépendants mais surtout de leur essor économique dans le monde de demain. Un monde qui est déjà celui d’aujourd'hui.» Mécène et philanthrope, il a décidé de soutenir ce podcast pour donner un écho à la voix des indépendants. 

Le second, s’appelle Thibaut Gallineau. Il a d’abord été salarié. Puis à moins de 30 ans, il s’est lancé pour devenir consultant indépendant à Genève pour les Services Financiers et les PME. Insatiable curieux, il est aussi enseignant chercheur et papa de 4 enfants. Bref, pas de quoi s’ennuyer. Son dynamisme l’a poussé à soutenir plusieurs projets pour venir en aide aux indépendants qui restent trop souvent invisibles selon lui. 

Je tiens à les remercier ici chaleureusement tous les deux. Sans eux, ce projet n’aurait jamais pu prendre la forme actuelle. Merci également à Farah Jouffroy de Human Challenge, et à  l’OPPIF, l’Ørganisation de Promotion de Projets Inventifs & Farfelus 


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