
Dans un village alpin coupé du monde, au cœur du XIXᵉ siècle, quelque chose se brise.
Des cris résonnent là où il n’y avait que le silence.
Des corps se tordent dans des lieux familiers.
Et une communauté entière bascule dans une peur qui ne sait plus si elle regarde vers le ciel… ou vers l’intérieur d’elle-même.
Cet épisode d’Histoire du pire plonge dans une affaire réelle, longue, documentée et dérangeante. Une histoire où se croisent la foi et la médecine, l’isolement et la modernité, l’autorité religieuse et la naissance de la psychiatrie. Une histoire faite de montagnes, de rumeurs, de rapports médicaux, de femmes qu’on n’écoute pas — et d’un village qui devient, malgré lui, un laboratoire humain.
Rien ici n’est inventé.
Mais tout est troublant.
On y découvre comment une vallée peut devenir un vase clos, comment un phénomène invisible peut contaminer une population entière, et comment parfois, ce ne sont ni les exorcismes ni les diagnostics qui mettent fin au mal… mais le simple fait d’ouvrir une route.
Un récit immersif, sombre, profondément humain, où le pire ne vient peut-être pas de ce qu’on croit.
SOURCES
— Catherine-Laurence Maire, Les Possédées de Morzine (1857–1873), Gallica – BnF
— Le mal de Morzine. De la possession à l’hystérie (1857–1877)
— Archives administratives 1857–1865
— Articles de presse régionale (Le Dauphiné Libéré)
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