Vous voulez savoir comment ce que c’est de survivre au drame du Bataclan ?
« Quelle injustice ! L’odeur de poudre, de sang, toutes ces vies perdues ou sur le point de l’être autour de moi me donnaient l’impressio d’être un soldat à l’agonie sans avoir combattu. Je n’étais qu’un simple citoyen français, à l’affût d’un plaisir banal, rattrapé par la triste réalité du monde. Paris était ce soir plongée dans les ténèbres. »
Cet extrait de son livre, intitulé « Comment pourrais-je pardonner », illustre parfaitement la violence du drame subi par Victor et tant d’autres lors de cette soirée du 13 novembre 2015.
Cette phrase exprime notamment comment une journée comme les autres, riche de plaisirs ou d’évènements que l’on tient trop souvent pour évident ou acquis, peut se transformer en un enfer et transformer ceux qui la vivent.
C’est ce que Victor a partagé avec moi : cette transformation si violente et si soudaine, entre la personne qu’il était le matin du 13 novembre et celle qu’il est devenu à l’aube du jour suivant.
Victor nous raconte les heures interminables passées à souffrir sans bruit, pour survivre, puis les mois passés à souffrir, pour se reconstruire.
Il nous livre un témoignage sincère et poignant qui doit nous rappeler, à tous, la fragilité de notre existence et l’importance de la cultiver, le mieux possible, chaque jour.
Comme l’a dit Sénèque : « Ne remettons rien à plus tard. Soyons quitte chaque jour avec la vie ».
Réf.
Comment pourrais-je pardonner ? Victor Rouart, avec Luc-Antoine Lenoir – Éditions de l’Observatoire.
Lettres à Lucilius, Sénèque – Flammarion 2017.
Ils avaient tout compris, Nicolas Lisimachio – La Maison Hachette.
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