
« Ange de l’Apocalypse », une réputation non usurpée que s’attribue Vincent Ferrier, qui prêche à haute voix au XIV° siècle le repentir et la préparation à la mort, dans presque toute l’Europe et annonce la proximité du Jugement dernier.
Son décès survient en Bretagne, à Vannes, en 1419, après plus d’un an d’apostolat dans la région dans un parcours que l’on pourrait assimiler à un « Tro Breizh ».
Cette période de sa vie aurait-elle permis une influence de saint Vincent Ferrier sur l’ensemble des peintures murales de l’église de Kernascléden mais principalement sur les peintures des transepts : la Danse macabre et l’Enfer qui figurent sur les murs du transept sud, le concert des anges à la voûte du transept nord ?
Une hypothèse que développe Johnatan Marin Gallo, en s’appuyant notamment sur les travaux d’Ursula Günther, repris par Gérard Lomenec’h et Ilona Hans-Collas.
Par l’analyse des sermons, se dégage son influence potentielle qui a ainsi pu nourrir un imaginaire assez proche des peintures. Dans cette période où la pensée chrétienne se nourrit d’une proximité de la fin des temps, l’auteur « met en évidence que Vincent Ferrier est le témoin d’un contexte propice au développement de la tradition des Danses macabres ».
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Cette communication a été réalisée dans le cadre du XXème Congrès de Danses macabres d'Europe qui s'est tenu à Brest au mois de septembre 2023, dans la session « La Mort dans la littérature édifiante ».
Vous pouvez prendre connaissance de l’intégralité de la communication de Johnatan Marin Ferrier, dans les actes du colloque, disponible sur commande par e-mail à l'association : asso.dme@orange.fr.
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