Show cover

« Gwerz ar garnels »,


C’est le nom de la « complainte de l’ossuaire » entonnée, en Bretagne lors de la procession qui se déroule, le soir de la Toussaint, veille de la fête des morts, lorsque les vivants vont rendre hommage aux défunts, devant l’édifice que l’on appelle charnier, ossuaire, reliquaire d’attache, édicule.

La première strophe commence par ces mots « Deomp d’ar garnel » Allons au charnier,…


Anatole le Braz dans « La légende de la Mort chez les Bretons armoricains » nous relate l’effet émotionnel de cette gwerz de 19 couplets, lorsqu’elle était chantée par de « si rudes voix de paysans et dans le cadre funèbre qu’elle comporte ; (…) cette mélopée puissante, cette lamentation si large, si monotone, avait vraiment une grandeur farouche et vous communiquait un frisson très particulier »


Michèle Boccard, nous guide en Bretagne sur le chemin de nombreux ossuaires, - il en existe plus de 166, aujourd’hui conservés-, et documente cet art paroissial sous les aspects historique, architectural, symbolique et décoratif.


Ces constructions méconnues d’une tradition vivace, sont porteur de croyances sur l’au-delà, et ultime souvenir des disparus.


🎧 Gardez votre oreille ouverte et écoutez notre podcast :

 

 Cette communication a été réalisée dans le cadre du XXème Congrès de Danses macabres d'Europe qui s'est tenu à Brest au mois de septembre 2023, dans la session « Ossuaires bretons ». 


Vous pouvez prendre connaissance de l’intégralité de la communication de Michèle Boccard, dans les actes du colloque, disponible sur commande par e-mail à l'association : asso.dme@orange.fr.


Nos podcasts font l’objet d’une transcription audio en texte


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.