À 46 ans, Alia Ibrahim a déjà un quart de siècle de journalisme derrière elle, et un CV long comme le bras : rédactrice en chef du Daily Star, un incontournable quotidien libanais en langue anglaise ; grande reporter pour la chaîne d’information arabophone Al-Arabiya ; contributrice régulière du Washington Post ; professeure à l'Université Américaine du Liban.
Sa dernière aventure s’appelle donc Daraj, un site d’info indépendant en langue arabe, qu’elle a cofondé en 2017 avec ses collègues Hazem Al-Amin et Diana Moukalled.
Journaliste, entrepreneure, activiste, professeure, maman de deux adolescentes : Alia Ibrahim fait l’effet d’une femme à l’énergie inépuisable. Quand Camille Diao a discuté avec elle, quelques semaines seulement s’étaient écoulées depuis l’explosion du 4 août 2020 qui a dévasté Beyrouth, la ville où elle vit. Le coup de grâce en cette année qui avait déjà vu l’économie du pays s’effondrer et la pandémie de la Covid-19 ralentir la contestation populaire contre le régime.
Pas facile de garder le cap au milieu de tels bouleversements. Mais quand on est Libanais, comme Alia, on a connu avant 2020 d’autres années mouvementées…
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