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Il y a un mot qui circule de plus en plus. Parfois à voix basse, parfois avec un sourire en coin : no working.

Deux mots simples, mais explosifs. Derrière eux, il y a ceux qui refusent le travail tel qu’on le connaît, ceux qui veulent juste ralentir, et ceux qui ne supportent plus que leur valeur dépende d’un emploi.


Dans cet épisode de Café sans filtre avec ton RH, je reçois Camille Lizop, philosophe et plume éditorialiste. On parle sans détour de ce mouvement “anti-travail” qui ne prône pas la paresse, mais la lucidité.


Et si “travailler moins” n’était pas un problème… mais une piste ?
On creuse les contradictions d’une société qui glorifie la productivité, tout en épuisant ceux qui la font tourner.


Camille et moi revenons sur les racines du no working des situationnistes de Guy Debord aux penseurs contemporains comme Bob Black, Kathi Weeks ou David Graeber.


On parle aussi de ses frontières : luxe de classe ou vraie alternative ?


Et de ses cousins plus pragmatiques, comme le mouvement FIRE (Financial Independence, Retire Early) qui veut se libérer du salariat en accumulant assez pour arrêter tôt.


Le fil rouge, c’est cette question : comment contribuer autrement, sans se brûler ?

👉 Pourquoi le “travail” reste-t-il notre seul repère identitaire ?
👉 À quoi tient cette injonction à “trouver du sens” ?
👉 Et surtout, que deviendrait notre société si l’on osait remettre le travail à sa juste place
: une partie de la vie, pas toute la vie.


Le no working, ce n’est pas fuir. C’est questionner. C’est refuser le rythme imposé pour retrouver un sens choisi.


Intervenantes :
🎙 Jennyfer Montantin : Fondatrice de Blossom Talents, cabinet RH qui accompagne les entreprises et les individus dans leurs transformations.
🎙 Camille Lizop : Philosophe, éditorialiste et collaboratrice de projets qui explorent d’autres rapports au travail et au temps.


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