Cette conversation avec Laurent Godfroid a bousculé ma vision de la santé, de la maladie et de la guérison.

En fait, je crois que ma vision a été tellement bouleversée que, lors de l’interview, je n’ai pas pleinement saisi le sens des mots de ce chirurgien-dentiste de formation, qui a pratiqué la médecine dentaire classique pendant quinze ans.

Aujourd’hui, Laurent Godfroid explique comment le fait de faire bouger ses dents à l’aide d’un caoutchouc placé dans la bouche permet de mobiliser sa force de volonté.

Si je suis capable de faire bouger la partie la plus dure de mon corps, alors tout devient possible !

La dentosophie — c’est ainsi que l’on nomme cette pratique qui établit un lien entre l’histoire d’une personne et l’état de sa bouche — amène d’ailleurs certaines personnes à reconsidérer, par exemple, leurs choix professionnels.

Avec la dentosophie, la personne réalise qu’elle est à l’origine de ses dysmorphoses bucco-dentaires et que, si elle a été capable de créer ces dysmorphoses, elle est aussi capable de les défaire.

Si l’on regarde la dentosophie sous l’angle de la santé, le principe clé de cette méthode réside dans l’action de mobiliser les forces d’autoguérison dont nous sommes tous dotés.

Une thérapie où le patient devient pleinement acteur de son traitement, pour s’orienter vers une plus grande harmonie dans sa bouche et, plus globalement, dans sa santé et son bien-être.

Nous avons par ailleurs parlé de la maladie, et la vision de Laurent Godfroid sur le sujet devrait vous surprendre et vous encourager à considérer la maladie comme un indicateur de votre « moi » profond.

J’ai enclenché mon micro alors que nous étions en train de parler avant le début de l’interview, car j’ai trouvé ce début d’échange très inspirant.

Nous entrons donc ainsi directement dans le vif du sujet.

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