Show cover

Se lancer sur un marché très ambitieux et presque trop gros, convaincre des investisseurs, s’inspirer d’Airbnb, se différencier de ses concurrents et transformer ledit marché avec humilité : découvrez le succès de Malt et de son cofondateur Vincent Huguet.
       

Malt, c’est une plateforme qui adresse la question du marché du travail à travers l’offre des freelances.

💵 Le marché des freelances, ça vous parle ? C'est 42 milliards d'euros en France, 355 milliards d'euros en Europe et plus de 600 milliards d'euros aux Etats-Unis.

Si la plateforme réussit là où d’autres ont échoué, c’est grâce au travail de terrain qu’effectuent Vincent et son associé Hugo Lassiège. « On a juste raconté notre histoire, où on voulait aller, quelle était justement la différenciation par rapport aux plateformes qui existaient déjà, en rencontrant énormément de freelances. On l’a fait très progressivement. Puis ces personnes ont parlé de nous, etc. donc ça a été vraiment un travail de terrain de convaincre au départ. »

Deux étapes phares influent sur la création et la prospérité de l’entreprise :

  1. Naissance du statut d’auto-entrepreneur en 2009 en France et dans beaucoup de pays européens ;
  2. Hausse du télétravail en 2020, avec l’arrivée du coronavirus, et explosion incroyable des inscriptions sur la plateforme.

« En 2021, il y a deux fois plus de nouveaux inscrits par mois et des fonctions qu'on ne voyait pas en freelance arrivent en freelance parce que les gens pensent autrement.»

Leur vision hybride séduit aussi bien les freelances, les TPE, les PME que les grands groupes du CAC 40. « Avant, il nous voyait comme un épiphénomène et aujourd’hui, ils nous voient différemment, on est une vraie alternative. 20 à 30% des gens, en particulier dans la tech en Europe, sont en freelance, alors ces grandes boîtes ont compris qu'elles devaient se structurer. Et on fait partie des fournisseurs référencés. »

🦄  Devenir licorne ou centaure ? « Centaure, et c’est un gros objectif pour nous », la réponse est sans appel. « Des licornes, il y en 1000 dans le monde, et des centaures, je crois qu’il y en a 150, ça fait six fois moins. C’est plus rare. Et je pense que tu n'es pas forcément centaure, si tu es licorne. En revanche, si tu es centaure, c'est à peu près sûr d'être licorne. »

Vincent est proche de sa communauté et est sensible à la thématique de l’isolement. C’est pourquoi Malt organise plus de 300 événements par an, soit eux-mêmes, soit via des ambassadeurs de la communauté. Fédérer leur communauté est essentiel pour les deux fondateurs, « et je pense que ça a été une grande partie du succès aussi de faire se rencontrer les gens entre eux. C'est aussi une manière pour eux de se connecter, de se créer un réseau et de s'apporter mutuellement des leads. »

⚖️ L’enjeu pour Vincent : pouvoir accompagner au mieux, quelqu’un qui fait le choix de devenir freelance, pour qu’il réussisse et qu’il n’ait besoin que de se concentrer sur son métier. Avoir le choix est une notion clé de sa façon de manager et de voir la vie.

Comment réussir l’internationalisation de son entreprise et créer de la confiance auprès de ses clients, sa position vis-à-vis du remote, sa vision de work-life balance et ce qu’il prônerait en tant que président… Écoutez, dans cette première partie, le fonctionnement de ce futur centaure. Avant de découvrir l’homme derrière l’entrepreneur dans la deuxième partie.

Dans cet épisode, on cite :

  • Hugo Lassiège, cofondateur et CTO de Malt ;
  • Jean-David Chamboredon, président exécutif du fonds d'investissement ISAI ;
  • Airbnb ;
  • Maya Noël, présidente de France Digitale ;
  • Paul Graham, cofondateur de Y Combinator.

Merci à mes compères Olivier Mathiot et Solène ETIENNE, ainsi qu’à nos partenaires pour leur soutien et leurs questions à nos invités: Neuflize OBC, Oracle, La Tribune, Maddyness, La French Tech, France Digitale et Le Village by CA Paris.

À vos écouteurs 🎧

    Logo