Dans la nuit du 1er juin 2024, des militants des Soulèvements de la Terre ont dégradé un monument dédié à la résistance bretonne, soulevant des questions sur leurs motivations. Historiquement, les humains se sont organisés en groupes pour répondre à des besoins communs, créant ainsi diverses institutions. Ces organisations ont souvent commencé par des actions concrètes avant de chercher des financements pour poursuivre leurs objectifs. Au fil du temps, les fondateurs ont été remplacés par des personnes ayant moins d'attachement aux valeurs initiales, ce qui a parfois conduit à des dérives où la préservation de l'institution a primé sur la cause.
L'apparition du web 2.0 et des réseaux sociaux a exacerbé ces dérives, permettant une diffusion massive d'informations et la création de nouvelles causes militantes, souvent basées sur des connaissances partielles. Les "militants 2.0" sont des individus motivés par des émotions plutôt que par une compréhension profonde des sujets qu'ils défendent. La dégradation du monument breton par Les Soulèvements de la Terre illustre cette tendance, leur action visant à dénoncer l'inaction climatique mais étant perçue comme absurde et irrespectueuse.
Cet épisode appelle à une réaction face à cette montée de l'ignorance et de l'incompétence dans les milieux militants et institutionnels. Il souligne la nécessité de revenir à des valeurs de connaissance, de science et de culture pour résoudre les défis actuels. Les institutions doivent être dirigées par des experts respectant la réalité et les faits, plutôt que par des idéologues populistes. Une action politique forte est nécessaire pour contrer cette tendance à l'obscurantisme et préserver la démocratie basée sur la connaissance et la discussion collective.
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